En 1954, Jacques Fesch braque un bureau de change de la rue Vivienne à Paris. Dans sa fuite, il tire sur un policier qui meurt sur le coup.
Trois ans plus tard, en 1957, Jacques Fesch est guillotiné à l’âge de 27 ans.
Gérard Fesch, enfant de la DDASS, fils naturel de Jacques, devenu professeur de musique et père de famille, raconte son histoire dans un livre : « Gérard Fesch, fils d’assassin, fils de saint », préfacé par Maître Eric Dupont Moretti.
Hanté par un mystère sur sa vie, ne sachant pas qui étaient ses parents biologiques, Gérard a cherché, pendant des années, en vain. Jusqu’à ce qu’il découvre par hasard dans la presse, le portrait d’un criminel guillotiné dans les années 50 et en passe d’être béatifié. Un visage qui ressemble comme deux gouttes d’eau, au sien… Passé la stupeur de se découvrir « fils de meurtrier », il va découvrir que son père l’a toujours aimé et lui a laissé de nombreuses lettres. Il va alors tenter de comprendre pourquoi ses parents l’ont abandonné et surtout pourquoi tout a été mis en œuvre pour qu’il ne retrouve jamais leur trace.
L’auteur, en quête d’identité, après un long cheminement pour accepter d’avoir comme père un meurtrier, se lancera dans deux démarches juridiques inédites. La première pour retrouver son nom, la deuxième, unique en France et dans le monde, est celle de la réhabilitation envers un condamné à mort.